North Vancouver, Colombie-Britannique
Environ 6 millions de Canadiens sont desservis par de petits systèmes d’approvisionnement en eau potable qui font l’objet de 77 % des avis de faire bouillir l’eau à l’échelle nationale. Après avoir travaillé avec des collectivités essayant de composer avec ces difficultés, WSP a communiqué avec des chercheurs de RES’EAU-WaterNET afin d’étudier et de mettre à l’essai un procédé novateur d’élimination des matières organiques pour les petites collectivités éloignées mis au point par des chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique spécifiquement. L’objectif était d’évaluer la viabilité d’un média d’échangeur d’ion amélioré biologiquement pour retirer les matières organiques des eaux de surface. Cette formule exige peu ou pas d’ajout de produits chimiques, minimise la production d’effluents dangereux et, grâce à l’utilisation de procédés biologiques naturels, permet de réduire le niveau de surveillance requis de la part de l’exploitant. Un système de traitement révolutionnaire, appelé « méthode d’échange d’ions biologique », ou BIEX, a été mis au point. Il exploite les particules biologiques naturelles de la source d’approvisionnement en eau pour traiter cette dernière. En combinant une nouvelle technologie de traitement et une approche collaborative d’exécution de projet, cette initiative a débouché sur la création de la première usine de traitement BIEX du monde et permis à la communauté de Dzitl’lainli (Middle River), de la Tl’azt’en Nation, en Colombie-Britannique, d’éliminer les avis de faire bouillir l’eau qui sont émis depuis 14 ans. Les solutions novatrices mises au point pour résoudre les problèmes d’approvisionnement en eau du village de Middle River peuvent être appliquées à d’autres petites collectivités éloignées au Canada. Le projet a reçu l’appui, y compris financier, de Services aux Autochtones Canada. Les progrès technologiques dirigés par WSP permettront ultimement d’améliorer l’état et la viabilité de l’environnement, ainsi que la vie des citoyens et la prospérité de la communauté. Selon le jury, la solution simple et abordable proposée dans le cadre de ce projet était ingénieuse sur le plan technique. Les membres du jury ont applaudi le caractère transformationnel de cette solution, l’étroite collaboration entre toutes les parties et le respect de la communauté. Il s’agit d’un exemple édifiant de la manière dont le secteur du génie devrait travailler avec les communautés des Premières Nations.
Communiqué de presse
Article dans la revue Canadian Consulting Engineer