La fin de l’année 2022 est l’occasion de réfléchir à tout ce que l’équipe de l’AFGC a réalisé au nom de ses firmes membres et de l’industrie du génie-conseil au Canada. Au cours de l’année qui vient de s’écouler, grâce à l’efficacité de nos relations avec le gouvernement fédéral, nous avons pu faire entendre notre voix aux moments les plus cruciaux, et susciter des changements stratégiques importants pour notre industrie.
Travail ciblé de représentation en prévision du budget 2022
En début d’année, l’AFGC a étoffé ses recommandations en prévision du budget 2022 du gouvernement fédéral. Nous avons insisté sur la nécessité d’un financement stratégique à long terme en infrastructure, notamment pour soutenir une économie prospère après la période d’incertitude causée par la pandémie. Nous avons d’ailleurs abordé cette question pendant la Journée sur la Colline du Parlement, qui a eu lieu virtuellement. Cet événement annuel de représentation est extrêmement utile pour nous aider à tisser des relations avec les députés, à promouvoir les priorités des firmes de génie-conseil et à façonner les politiques publiques qui touchent notre industrie. Durant la semaine du 15 février, les membres de l’AFGC ont tenu plus de 25 réunions avec des députés des quatre principaux partis fédéraux. Nos membres ont souligné les nombreux apports de l’industrie du génie-conseil à notre économie et à la société canadienne. Ils ont aussi discuté de la façon dont nous pouvons bâtir des collectivités plus fortes tout en atteignant nos objectifs en matière de durabilité. À l’issue de ces rencontres, chaque parlementaire a exprimé sa volonté de travailler avec notre industrie.
Grâce à notre travail de représentation en amont du budget, le budget de 2022 a établi une feuille de route politique bien alignée sur les priorités fondamentales de l’AFGC. En plus de réduire la taille du déficit annuel, le budget fédéral contenait de nombreux engagements qui profiteront à l’industrie du génie-conseil. Le document mentionne l’infrastructure à 90 reprises et élargit l’admissibilité des projets financés par la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC). Il consacre plus de 10 milliards de dollars à la construction, aux rénovations et à l’entretien, ainsi qu’à des modifications fiscales visant à encourager la construction de logements. Le budget a également mis l’accent sur le développement de chaînes d’approvisionnement pour les minéraux critiques, ainsi que sur les projets d’électricité renouvelable et de modernisation des réseaux. Dans l’ensemble, ces engagements financiers ont rendu les représentants du gouvernement plus enthousiastes à l’égard de la réalisation de grands projets d’infrastructure, et l’AFGC continue de travailler avec eux pour s’assurer de faire entendre la voix de notre industrie.
De nouvelles données en faveur de la SBC
L’année 2022 a été une période passionnante pour les partisans de la sélection basée sur les compétences (SBC). En effet, après la publication, fin 2021, d’une étude très attendue de l’Université de l’Alberta qui confirmait les avantages de la SBC, deux autres études ont vu le jour au début de 2022, l’une réalisée par la Construction and Design Alliance of Ontario, et l’autre par l’ACEC-US et l’American Public Works Association. Ces études montrent concrètement que l’approche axée sur les meilleures compétences, et non pas sur le meilleur prix, donne les résultats les plus intéressants, aussi bien sur le plan financier, environnemental que social. Ces études nous donnent d’excellents arguments pour continuer à faire avancer l’idée d’une réforme des marchés publics, dont le Canada a tant besoin. Pour en savoir plus au sujet des résultats de ces études, veuillez consulter le résumé préparé par l’AFGC.
Façonner l’Évaluation nationale des infrastructures
L’Évaluation nationale des infrastructures (ENI) sera un outil crucial pour bâtir des collectivités fortes et résilientes dont profitera cette génération de Canadiens et la prochaine. Pour faire suite au mémoire présenté par l’AFGC lors des consultations réalisées par le gouvernement sur cette question en 2021, nous poursuivons notre travail de représentation afin d’influer sur la création, la portée et le mandat de cette initiative importante, ainsi que sur sa mise en œuvre rapide. Pour que l’ENI soit une réussite, nous croyons qu’elle devrait comprendre un examen approfondi de l’état actuel de l’infrastructure au Canada, une vision des infrastructures des 30 prochaines années, et une feuille de route claire pour évaluer et enregistrer les progrès en cours de route.
En février 2022, l’AFGC a rencontré des représentants clés du gouvernement, notamment Gérard Peets, sous-ministre adjoint à Infrastructure Canada, et le directeur général de l’ENI, Robert Judge. Cette réunion visait à faire valoir nos recommandations. Nos interlocuteurs ont été très réceptifs et ont exprimé leur désir de continuer à travailler avec nous dans le cadre de l’élaboration de l’ENI.
Le mois suivant, l’AFGC a rencontré l’Institut des finances publiques et de la démocratie (IFPD), qui effectue des recherches sur l’ENI pour le compte d’Infrastructure Canada. Ce fut une réunion productive pendant laquelle nous avons discuté de la meilleure façon d’évaluer le marché du travail et les contraintes liées à la capacité afin de pouvoir encourager l’investissement en infrastructure au Canada. Il est alors apparu clairement que nous étions bien d’accord sur la portée de l’ENI et nous avons convenu de poursuivre nos échanges.
En mai, nous avons rencontré Nathan Bessner, alors conseiller en politiques auprès du ministre de l’Infrastructure, Dominic LeBlanc, qui a affirmé que l’ENI demeure une priorité pour le gouvernement et le ministre lui-même. Il a souligné que l’Évaluation était susceptible de stimuler la croissance économique et d’aider le gouvernement à atteindre ses objectifs en matière de collectivités plus durables.
L’AFGC explorera les synergies qu’il pourrait y avoir entre l’ENI et le Bulletin de rendement des infrastructures canadiennes (BRIC), dont l’AFGC est membre, de même que les possibilités de coordination et de coopération entre ces deux initiatives. Leurs priorités sont certainement alignées, puisque le BRIC évalue l’état actuel de l’infrastructure municipale – qui représente la majorité de l’infrastructure publique. De plus, il reçoit des investissements importants en vertu de programmes fédéraux.
Promouvoir un avenir durable sur le plan environnemental grâce à l’ENI et à la SBC
L’AFGC exerce de fortes pressions pour que la méthode d’attribution des marchés publics soit modifiée et pour qu’une évaluation nationale des infrastructures (ENI) voie le jour. Il s’agirait d’outils efficaces de stimulation de l’économie et d’édification de collectivités durables sur le plan environnemental.
En mai, l’AFGC a présenté au Comité permanent des ressources naturelles de la Chambre des communes ses recommandations sur la manière de créer une transformation équitable du secteur de l’énergie. Nous avons aussi rencontré le président du Comité, le député John Aldag, pour discuter de nos recommandations. Ces dernières insistent sur deux choses, à savoir que la SBC est la méthode la plus efficace d’attribution des marchés publics et que l’ENI devrait être mise en œuvre dans les plus brefs délais pour que nous puissions répondre aux besoins de notre pays en matière d’infrastructures. Dans le cadre de ces échanges, nous avons montré clairement que les firmes de génie-conseil ont un rôle important à jouer pour aider le Canada à négocier le tournant vers un avenir sobre en carbone.
Au printemps dernier, le Comité permanent des transports et des communications du Sénat a entrepris une étude sur les effets des changements climatiques sur l’infrastructure critique et sur la façon dont nous pouvons nous adapter pour faire preuve d’une plus grande résilience au sein de l’industrie. C’était l’occasion parfaite pour l’AFGC de souligner les avantages de l’ENI et de la SBC, et nous avons donc rencontré un des membres du Comité, le sénateur Jim Quinn (Nouveau-Brunswick), en juin. Le sénateur Quinn s’est montré très ouvert à la perspective de l’AFGC, qui a souligné l’importance de l’ENI pour comprendre l’état de l’infrastructure au Canada. Cela a mené à une discussion constructive quant au besoin d’une réforme des marchés publics. L’AFGC prévoit continuer à travailler avec le sénateur Quinn pour encourager la tenue d’une étude distincte sur la passation de marchés publics dans le secteur de l’infrastructure, ce qui donnerait plus de visibilité à la SBC et à ses avantages, ainsi qu’à la façon dont elle permet d’obtenir de meilleurs résultats et des infrastructures plus durables.
Dans le cadre des consultations menées par le gouvernement du Canada au sujet de la Stratégie canadienne pour les bâtiments verts, l’AFGC a tenu le même discours sur la nécessité de modifier la méthode de passation des marchés publics. Dans le budget 2022, le gouvernement s’est engagé à élaborer cette stratégie afin de créer un secteur du bâtiment carboneutre et résistant aux changements climatiques d’ici 2050. En plus d’insister sur le fait que l’ENI fournirait de meilleures données sur l’infrastructure canadienne et appuierait la prise de décisions judicieuses, nos recommandations portent sur la SBC, qui contribuerait à l’efficacité de la Stratégie canadienne pour les bâtiments verts, car elle est garante d’une infrastructure de meilleure qualité, plus écologique et plus durable. Nous avons entrepris des discussions directement avec le cabinet du ministre des Ressources naturelles à ce sujet.
L’AFGC continue de discuter avec le bureau du ministre des Services publics et de l’Approvisionnement pour faire valoir ses arguments en faveur d’une réforme de la méthode de passation des marchés publics. Nous avons soutenu que, étant donné que la SBC tient compte du cycle de vie complet des projets, contrairement à la méthode de passation de marché axée sur le prix, elle est plus susceptible d’aider le gouvernement à atteindre ses objectifs stratégiques, notamment sur le plan de la durabilité, de la réduction des gaz à effet de serre et de la résistance aux changements climatiques. Cela s’ajoute au fait que, comme maintes études l’ont déjà prouvé, la SBC permet de nettement améliorer les résultats des projets, notamment par des économies de coûts et de temps.
En octobre, le président et chef de la direction de l’AFGC, John Gamble, et la présidente d’Intervia, Caterina Milioto, ont représenté l’AFGC au congrès annuel de l’Association des transports du Canada. John Gamble a alors participé à une table ronde sur l’approvisionnement écologique. Il a fait valoir que le SBC est le meilleur moyen d’atteindre les objectifs de durabilité du Canada. Il a expliqué que les changements climatiques nuisaient au cycle de vie des infrastructures et qu’il fallait choisir une méthode d’approvisionnement comme la SBC, qui favorise la résilience à long terme et récompense l’innovation.
Renforcement des capacités pour répondre à nos besoins en infrastructure
Au cours de la dernière année, un autre point central de notre travail de représentation a été d’encourager le gouvernement à investir dans le renforcement des capacités en créant des outils et des ressources qui aideront l’industrie et ses clients à fournir au Canada les infrastructures dont il a besoin. Le gouvernement l’a déjà fait avec succès quand il a publié le Guide national pour des infrastructures municipales durables, ou l’InfraGuide. Il s’agissait d’un recueil d’outils et de pratiques exemplaires visant à aider les municipalités à bâtir des infrastructures résilientes. Nous sommes convaincus qu’il serait possible de renforcer efficacement les capacités des collectivités partout au pays en mettant à jour l’InfraGuide et en l’offrant à nouveau. Les collectivités pourraient ainsi mieux répondre à leurs besoins en infrastructure, que ces besoins existent depuis des années ou qu’ils soient nouveaux.
En octobre, l’AFGC a réuni des représentants du Conseil national de recherches du Canada et d’Infrastructure Canada pour discuter de la façon dont le renforcement des capacités à l’échelle municipale pourrait aider le gouvernement à obtenir un meilleur rendement sur ses investissements en infrastructure, tout en l’aidant à atteindre ses objectifs de lutte contre les changements climatiques et d’atténuation de leurs effets. L’AFGC a souligné que l’InfraGuide avait déjà remporté un vif succès et qu’il pourrait nous aider à relever de nouveaux défis.
En juin, l’AFGC a présenté des recommandations à Sécurité publique Canada dans le cadre d’une consultation sur les infrastructures essentielles, notamment sur la façon de les rendre plus résilientes face aux dangers que pose l’environnement, les menaces à la sécurité et les risques économiques. Il s’agissait d’une autre occasion de prôner des investissements stratégiques dans les infrastructures par le biais de l’ENI, une réforme des méthodes de passation de marchés et l’adoption de la SBC, et le renforcement des capacités au moyen de l’InfraGuide. Nous avons fait valoir que l’ENI permettrait de disposer de meilleures données pour la prise de décision, que la réforme de l’adoption de la SBC améliorerait les résultats des projets à long terme et que l’InfraGuide donnerait aux municipalités les ressources dont elles ont besoin pour renforcer leurs capacités et répondre aux urgences. Ensemble, ces outils permettraient de planifier, de construire et d’entretenir avec succès les infrastructures essentielles à long terme.
De nombreux autres intervenants soutiennent la reconduite du programme de l’InfraGuide, notamment la Fédération canadienne des municipalités (FCM). C’est pourquoi l’AFGC continue de collaborer avec la FCM. Comme le montrent nos mémoires respectifs, présentés dans le cadre des consultations prébudgétaires, nous avons plusieurs priorités en commun. Nous avons convenu de poursuivre notre association pour soutenir le renforcement des capacités des municipalités, améliorer les méthodes de passation de marché et bâtir des collectivités plus fortes.
Appel à des investissements en infrastructure plus souples et plus prévisibles
En juin dernier, le Comité permanent des Transports, de l’infrastructure et des collectivités de la Chambre des communes a publié un rapport intitulé, Des investissements ciblés dans les infrastructures qui visent à influencer les résultats sociaux, économiques et environnementaux. En 2021, le président et chef de la direction de l’AFGC, John Gamble, a témoigné devant le Comité et a parlé de l’importance de pouvoir compter sur des investissements flexibles, évolutifs et prévisibles dans le secteur de l’infrastructure. Il a insisté sur le fait que les critères du programme d’infrastructure devraient être proportionnels à la taille et à la nature d’un projet, et devraient se concentrer sur les résultats positifs. Ses conseils ont été largement repris dans le rapport, qui contient des recommandations concrètes pour faire progresser les investissements ciblés dans les infrastructures au Canada, de sorte que nos collectivités, l’environnement et l’économie en profitent.
Défendre votre accès aux marchés publics fédéraux
Au printemps, le gouvernement fédéral a publié une nouvelle politique sur l’approvisionnement, exigeant que tous les documents d’appel d’offres soient présentés dans les deux langues officielles, peu importe l’endroit d’où provient la demande. Après avoir pris connaissance d’une directive du commissaire aux langues officielles, l’AFGC comprend que le but de cette nouvelle politique est de permettre aux firmes de participer aux marchés publics fédéraux dans la langue de leur choix. Bien que nous appuyions l’intention de cette nouvelle politique, nous sommes préoccupés par ses conséquences involontaires – notamment par le fait que des centaines de firmes de génie-conseil et d’architecture pourraient ne pas pouvoir participer à des marchés publics fédéraux. De plus, même si les firmes peuvent participer, les projets coûteront plus cher, les retards de livraison seront plus longs et la responsabilité commerciale et professionnelle sera accrue.
L’AFGC a réagi rapidement à cette nouvelle politique et a contacté le gouvernement fédéral pour lui faire part de ces inquiétudes. Depuis, nous avons formulé des recommandations pragmatiques, aux côtés de nos organisations provinciales membres afin de nous assurer que nos firmes membres puissent participer aux marchés publics fédéraux. De son côté, Services publics et Approvisionnement Canada s’est montré ouvert à nos recommandations et s’est engagé à travailler étroitement avec l’AFGC et notre industrie dans ce dossier.
Partenariat avec les chefs de file de l’industrie à la Table ronde de l’industrie de la construction
L’AFGC s’associe à un large éventail de chefs de file de l’industrie pour promouvoir les changements de politiques que nos membres souhaitent voir. La Table ronde de l’industrie de la construction, dirigée par Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC), en est un excellent exemple. La table ronde réunit un groupe restreint de représentants du gouvernement et d’intervenants, dont l’AFGC, en vue d’élaborer un programme complet de relance économique dans l’industrie de la construction après la crise provoquée par la COVID-19. Ces réunions régulières sont d’excellentes occasions pour l’AFGC de prodiguer des conseils au gouvernement quant à la manière de relever les grands défis auxquels nos membres sont confrontés.
Au cours des réunions successives, présidées par Anthony Housefather, secrétaire parlementaire du ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, les chefs de file de l’industrie ont parlé des difficultés auxquelles fait face l’industrie de la construction dans un contexte d’incertitude persistante liée à la pandémie. Il a notamment été question des protocoles de sécurité et des préoccupations relatives aux contrats. Les représentants du gouvernement ont partagé de l’information sur des sujets tels que le paiement rapide, le commerce, les occasions d’affaires pour les Autochtones, le financement des infrastructures, les métiers spécialisés et les nouveaux outils d’approvisionnement envisagés par SPAC pour améliorer l’exécution des projets de construction.
Célébrer les réalisations de nos membres et de notre industrie
L’automne dernier, nous avons accueilli le Congrès national du leadership de l’AFGC et nous avons pu y entendre de nombreux intervenants et experts des secteurs privé et public, dont l’économiste en chef adjoint de Marchés mondiaux CIBC, Benjamin Tal, et Rebecca Zofnass, associée directrice de l’Environmental Financial Consulting Group (EFCG). Les présentations et les tables rondes ont porté sur une vaste gamme de priorités stratégiques pour le secteur du génie-conseil. On y a parlé des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG); de la manière de composer avec les nouveaux risques; de la nécessité pour le Canada d’adopter une vision économique et de la manière de concrétiser une politique carboneutre.
Le Congrès s’est conclu par la soirée de remise des Prix canadiens du génie-conseil, tenue au Musée des beaux-arts d’Ottawa le 3 novembre. Il s’agit d’un événement annuel visant à célébrer les réalisations passionnantes et les contributions exceptionnelles de notre industrie à la société canadienne. À cette occasion, 20 Prix d’excellence ont été remis pour des projets qui renforcent les collectivités, améliorent la sécurité et la qualité de vie des gens au Canada et dans le monde. Dans les jours qui ont suivi, notre campagne, intitulée #20JoursdExcellence, a été lancée dans les médias sociaux. Chaque jour de la semaine, pendant un mois, les projets couronnés d’un prix canadien du génie-conseil sont mis en évidence, de même que les effets positifs qu’ils ont sur nos collectivités partout au pays.
L’année 2023 et ses perspectives
L’année 2023 nous rapproche d’une éventuelle élection fédérale. D’ici 2025, le gouvernement présentera probablement trois autres budgets – chacun d’entre eux est une occasion d’agir pour que notre pays adopte une vision économique et environnementale forte, et des politiques intelligentes qui profitent à notre industrie.
Nous sommes déjà bien positionnés par rapport au budget 2023. Comme nous le faisons chaque année, nous avons participé aux consultations prébudgétaires du gouvernement et, début octobre, l’AFGC a soumis ses recommandations officielles dans un mémoire intitulé Building Capacity: Infrastructure Investments to Help Communities, Businesses and Families Thrive. Nous avons aussi rencontré la garde rapprochée de Chrystia Freeland, vice-première ministre et ministre des Finances, pour discuter de la façon dont nos recommandations profiteraient à notre économie, à nos communautés et à tous les Canadiens. L’AFGC demandera à comparaître devant le Comité des finances afin de lui présenter les priorités de notre industrie.
Il est aussi crucial que nous continuions à défendre les intérêts de notre industrie aussi bien auprès du gouvernement que de l’opposition. C’est dans cet esprit que nous organisons chaque automne avec beaucoup d’anticipation notre principal événement de relations gouvernementales, la Journée sur la Colline du Parlement. Il s’agit d’une excellente occasion pour vous de parler avec des députés de tous les grands partis, de les renseigner sur des questions clés et de faire entendre votre voix.
Nous anticipons aussi avec enthousiasme la prochaine soirée de remise des Prix canadiens du génie-conseil, pendant laquelle nous célébrons l’excellence au sein de l’industrie du génie-conseil.
Comme toujours, nous espérons avoir de vos nouvelles. Si vous voulez nous transmettre vos idées et vos perspectives sur la façon dont nous pouvons mieux défendre les intérêts de votre firme et de l’industrie du génie-conseil, nous vous prions de communiquer avec votre représentant au conseil d’administration de l’AFGC.